Autant il peut paraître aisé à l’urologue d’identifier une Cystite Bactérienne Récidivante qui est définie par la survenue d'au moins 4 épisodes d’infection urinaire durant une période de 12 mois consécutifs (présence de germes dans les urines et symptômes associés tels que douleurs vésicales et difficultés à uriner) ou une cystite radique qui est consécutive à une irradiation d'un des organes pelviens, autant le diagnostic du Syndrome Douloureux Vésical s’avère compliqué.
Les urologues procèdent par exclusion c’est-à-dire qu’ils éliminent toutes les autres causes possibles de maladies présentant des symptômes similaires (infection des voies urinaires etc...) ou de pathologies associées telles que la fibromyalgie ou le syndrome du côlon irritable etc...
Les analyses de sang et d’urine sont habituellement normales. Un examen visuel de la vessie (cystoscopie) peut contribuer à écarter la possibilité d’autres problèmes et permet surtout d’évaluer si la paroi de la vessie est le siège d’anomalies inflammatoires visibles : ainsi de petites plaies présentes sur cette paroi de l’intérieur de la vessie cad de micro-hémorragies peuvent laisser suinter un peu de sang d’où le terme de vessie « qui pleure ».
Eventuellement, un examen plus approfondi (sous anesthésie générale) d’hydrodistension de la vessie (dilatation de la vessie en la remplissant d’eau et lecture par fibre optique) sera nécessaire en cas de doutes pour observer ces petits saignements (de la taille d’une tête d’épingle) appelés glomérulations.
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